Ancien chef d'Etat-major de l'Armée de Terre sous l'ancien régime monarchique perse, ancien gouverneur militaire de Téhéran, ancien commandant de la prestigieuse Garde Impériale, homme de conviction et de poigne, pressenti par le Shah, au plus haut des troubles insurrectionnels islamistes de 1978, pour devenir Premier Ministre d'un gouvernement militaire, le Général Gh-A. Oveyssi fut assassiné en plein Paris le 7 février 1984 en compagnie de son frère par des terroristes professionnels.
Timsar Arteshbod Oveyssi dirigeait, en exil en Europe ainsi qu' aux frontières iraniennes, une Armée contre-Révolutionnaire royaliste qui oeuvrait activement au renversement du totalitarisme islamiste instauré en Iran par l'ayatollah Khomeyni depuis la funeste Révolution islamique de 1979.
Nombre d'historiens estiment que s'il avait été effectivement nommé alors par le Shah Premier Ministre, comme cela faillit être le cas, la chienlit islamo- terroriste aurait été stoppée net et jamais la Révolution islamique ne l'aurait emporté. De même, son action en exil, si elle n'avait été brutalement interrompue par son assassinat, aurait pu conduire au renversement de l'un des régimes les plus barbares de l'histoire de l'humanité, la République islamique d'Iran, qui, depuis son instauration en 1979, pratique sans discontinuer lapidations, amputations de membres inférieurs et supérieurs, énucléations, flagellations publiques, exécutions de mineurs avec une férocité et une ampleur sans pareil.
La France compte le plus grand nombre d'assassinats politiques commandités par les ayatollahs à l'encontre de hautes personnalités royalistes iraniennes.
Le Général d'Armée Gh.-A. Oveyssi (également orthographié Oveissi) fut jusqu'à son dernier souffle un adversaire acharné du terrorisme islamique dont il fut lui-même finalement victime le 7 février 1984 à Paris.